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 Stage à Val d'Isère.

 

Le stage annuel de Val d'Isère s'est bien déroulé et sans encombre dû au sport d'hiver. Dans ce stage, le programme est simple : 3 heures de tir le matin, ski l'après-midi, et à nouveau tir le soir si besoin.

 

 

Le stage annuel de Val d'Isère s'est bien déroulé et sans encombre dû au sport d'hiver. Dans ce stage, le programme est simple : 3 heures de tir le matin, ski l'après-midi, et à nouveau tir le soir si besoin. L'option balnéo était aussi possible le soir et nous en avons profité une fois. Il aura neigé toute la semaine, et pas un rayon de soleil ! Le snowboarder que je suis était ravi de pouvoir faire une première trace dans un champ de poudreuse vierge sur la face de Bellevarde ! Un véritable régal pour allier l'utile à l'agréable ! Bien sûr, je devais toujours garder à l'esprit qu'une chute ou faux mouvement entraînerait des conséquences sur ma saison sportive, prudence donc.

Sur le tir en lui-même, nous avons enchaîné des tirs de qualifs sur une série, des matchs par équipe, des matchs individuels. Après deux week-end de sélection, mon but était de relâcher un peu, juste chercher la sensation et la simplicité, en profitant de mes collègues pour nous mesurer, et nous amuser de façon ludique. Au final c'est une semaine physique comme tout stage, j'ai pu faire rougir les épaules et aller « chercher dans la viande ». Cela faisait longtemps que je n'avais pas pu faire autant de volume, et, associé au sport d'hiver, prendre soin du physique avec une bonne suée.

L'anecdote de la semaine reste le vendredi, où la même dépression que la tempête Joachim s'abattait sur Val d'Isère. Le récepteur météo de la station enregistrait des rafales à 150 km/h, et un mètre de neige s'annonçait en quelques heures. J'ai dû enlever au moins deux mètres du toit de ma voiture dans la semaine... La salle de tir est située en bas des pistes, dans un quartier interdit à toute circulation piétonne et de véhicules, accessible par une route à sens unique non-déneigée dans cette journée, qui se trouve en plein axe de couloir d'avalanche. Par sécurité, tout était consigné dans cette partie de la ville. Avec une visibilité de 5 à 10 mètres, les remontées mécaniques étaient toutes fermées, même en bas de station. L'entraînement n'était pas possible non plus. Décision collective et nous voilà partis en ville pour faire les courses aux produits locaux, bonnet, cagoule, masque, veste et pantalon de ski à poste ! Seulement voilà : pour partir le lendemain matin, il nous fallait récupérer les arcs en salle de tir, toujours dans le quartier interdit... Après deux heures de coups de fil, nous arrivons à obtenir une autorisation des service techniques et de la Police pour nous escorter de l'hôtel à la salle. Une « chargeuse » (engin de déneigement) nous ouvrait la route et nous suivons avec un pick-up et deux voitures de Police, gyrophare en fonction, comme dans les films ! Arrivés à destination, démontage express des arcs, aller-retour éclair et sens inverse pour ressortir de la zone interdite. Sympa ! En tout cas, pour assurer la sécurité et nous permettre un retour avec tout notre matériel, les services de Val d'Isère ont été très réactifs malgré les autres tâches qu'ils avaient en parallèle dans cette tempête.

Dans cette semaine, nous avons pu faire le bilan de la saison passée de façon collective et individuelle, avoir un premier regard sur 2012 pour s'organiser au mieux en fonction des échéances.

Petit cadeau, dans un moment d'égarement totalement volontaire d'une partie de l'équipe, avec tout le soutien du coach...! Photo : Totof Doussot.

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