What’s up ?

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What’s up ?

Si on m’avait parlé d’un tel avenir, je ne l’aurais pas cru… Un jour, faudra que j’en cause, car j’ai un sujet complet pour un roman polar tendance science-fiction en mémoire de cette décennie qui vient de s’écouler. Je n’ose imaginer la suite, mais j’espère que la pangolin va se calmer rapidos histoire de vivre à nouveau normalement, bas les masques.

 

J’ai plein de bonnes nouvelles à vous annoncer. Et oui ! Je ne suis pas un râleur-né critique offensive et ostensible, il faut voir que j’aime le travail bien fait et des personnes qui s’amusent autour de moi. C’est très lié à mon chemin de vie, où j’ai morflé, et comme ce trait n’est pas encore achevé, je n’aime ni le laxisme, ni la tristesse. Je suis fabriqué comme ça, et la vie m’a façonné ainsi.

Une année depuis le lancement de la chaîne YouTube absolument géniale PJ’s Archery (où je vous engueule délibérément sur votre incapacité à faire des noeuds corrects, et donc, à mettre de la colle de partout), et face à un succès hollywoodien, il fallait bien se résoudre à entrevoir une suite amusante, fraîche et enrichissante. Alors j’ai, et nous avons avancé sur ce projet à défaut d’arpenter le monde en tirant des compétitions. Mais qu'en est-il depuis mon dernier billet un peu coup de gueule, sans se mentir ;-)

Des questions, j’en ai posé plein. Des réponses, je n’en ai pas eu. Mais depuis mon dernier Carnet de Route publié ici même, le dialogue a repris avec les instances fédérales et gouvernementales. Même un « j’en sais rien » est potentiellement une réponse satisfaisante pour celui qui pige bien que la France est championne du monde toute catégorie de la paperasserie et de l’invention de lois modifiées, abrogées, par des articles introuvables dans les arcanes de la Maison qui rend Fou. Ce n'est pas encore la panassée, mais ça avance. Le futur est-il pour autant plus radieux ? Non, pas du tout. D'où l'importance des lignes qui suivent en relativisant un résultat pas si moche que ça...


 Pourrie, la météo est.   Difficile, la sélection sera.   Du haut niveau, il y aura.


 

Berlin podiumEn gros, je vous refais pas le contexte sanitaire, on vit tous ce truc depuis trop longtemps, mais la « vraie » dernière compétition en extérieur, à 50 mètres, remonte à juillet 2019. C’était la médaille d’or à Berlin en coupe du monde, par équipe avec Sébastien Peineau et Jean-Philippe Boulch. Je dis « vraie » car la première sélection de l’année à Riom n’en prenait pas l’allure, pour une seule manche à la destination incertaine et aux quatre prétendants dont un qui avait annoncé qu’il restait à la maison (moi…donc). Il y a bien eu une petite compétition à Dijon, au CREPS, quand il était encore ouvert, sous un beau soleil et en l’absence de vent… et de tous les autres concurrents.

Donc cette fois-ci, à Saint-Avertin, au CASAS, il y avait tous les sportifs inscrits sur liste de haut niveau, membres d’un collectif ou d’un PPF (Projet de Performance Fédéral, il me semble). Alors oui, une sélection est généralement la première compétition de la saison mais… Généralement, les compétiteurs sortent d’une saison en salle, ou bien se souviennent encore de la saison tirée six mois plus tôt. On avait pas encore testé la version reprise avec le haut de la concurrence sur un terrain ultra technique, avec une bonne météo de derrière les fagots et vingt-deux mois après la dernière « vraie » compét’ !

Trêve de complaintes, le weekend a été difficile pour tous les archers présents qui s’attendaient tous à rencontrer des conditions venteuses sur ce terrain qui a tenu sa réputation de chahuteur. 20 km/h moyen et 40 en rafales le samedi, 30 et 60 le dimanche, et sans protection, il est exposé de tous les côtés. Du coup, vous qui me connaissez bien, vous imaginez facilement que je suis vite passé en mode « c’est la guerre mon Colonel ». Vraiment pas facile, quand on sait que, le simple fait de préparer une valise pour le weekend en compétition provoquait un état bizarroïde chez moi depuis la maison, la suite allait réserver bien des états auxiliaires de corps et d’esprit, en dépit de la meilleure préparation possible que j’ai pu mener jusqu’à cette date fatidique. Oui, car en un weekend, deux coupes du monde et un championnat d’Europe se jouent.

Le piment venait certainement du fait que le niveau de performance des archers de ma catégorie s’est élevé au niveau « Legend » de God Of War pour les gamers. J’ai payé un mauvais départ dans la course à la sélection, où le vent n’était pas si fort, où j’avais fait le choix de tenter ma chance au décocheur à pouce, tout comme à Riom, Berlin ou Belek. Des choix qui me rapportaient des médailles, de bons classement, et une bien meilleure gestion de mes énergies. 

Plusieurs facteurs me mettent dedans : je ne me suis pas bien préparé avec ce type de décocheur et ne l’utilise qu’en compétition, et pas ou peu à l’entraînement. J’ai tardé avant de me décider à régler ma stabilisation (balance et poids) à son fonctionnement. Je me suis concentré sur la sensation pure du back tension, en recherchant (et en les trouvant) des performances supérieures à 710 points à l’entraînement. Le volume ne manquait pas du tout, avec une moyenne de 150 flèches tirées chaque jour, six jours par semaine depuis deux mois. J’ai investi dans un Kiné auvergnat qui prend soin de me dire où j’en suis niveau tension, si je dois freiner la cadence ou au contraire bien taper dans la viande. Il faut dire que je devais rentabiliser les deux cent Euros d’aides personnalisées de l’Etat, perçues au titre de mon inscription sur liste élite du Ministère, somme totale, unique, complète et cumulée depuis 2019 bien entendu (mais ça va reprendre, on le souhaite, hauts les coeurs). 

Pourquoi n’ai-je pas tiré avec le back tension alors, moi qui utilise ce fonctionnement et traverse des épreuves depuis dix ans avec ? Considérant que l’on est amené à tirer quelques soient les conditions météo, c’est assez simple : avec le back tension, je lutte pour éviter de lâcher une grosse bouse dans le blason ou pas. Avec le pouce, je décide du meilleur moment pour lâcher au bon endroit. Question de perspectives et de maîtrise des émotions. Cette gestion de la coordination et de la décision s’est nettement améliorée chez moi à force de prendre des grands coups de pelle en pleine tronche, thank you la vie !


 

Ok alors pourquoi ce départ poussif ? 687, je suis 15 pions derrière le lead. Le truc est que ce n’est pas le niveau de mes adversaires / coéquipiers qui me fait douter de moi, ce n’est pas non plus la météo qui n’était pas si moche que ça pour ce premier départ de deux séries de 36 flèches. 700 - 705 était le score à taper ce matin-là. Il m’a fallu tout un départ pour comprendre que le problème n’était que psychologique. Je n’ai fait que prendre les mauvaises décisions, et ce fut très lié à un évènement imprévu survenant deux jours plus tôt. Je n’en parlerai pas ici, mais il m’a défoncé, c’est du perso que je garde jusqu’à la sortie de mon livre (LOL, pas de teasing, mais un jour peut-être). La première bonne décision que j’ai prise à l’issue de ce départ et un sandwich maison plus tard à la pause méridienne, a été de ne pas briser mon arc au sol, et la suivante celle de rester jusqu’au bout pour remettre le cavalier sur le cheval.

IMG 2877En gros, d’après mon analyse partagée avec le coach Sébastien Brasseur qui plussoie, pour tirer un back tension, il faut être pugnace et engagé, limite tête brûlée dans ces conditions. Je ne l’étais pas. Et pour tirer correctement au décocheur à pouce en « appuyant » ou pas, il faut être un décideur. Et je ne l’étais pas non plus, car affecté par tout ce que j’ai pris pleine tête en accumulation, et pour finir aussi trop récemment. Steuplé la vie, fous-moi tranquille un moment please. Alors, le mauvais choix de tirer au décocheur à pouce ne l’était pas, si mauvais, en fin de compte.

Les conditions sont correctes et des volées sont calmes, d’autres plus techniques. Au back tension, je pense que j’aurai commis plus de fautes. Ici, non, aucun Target panic, aucun vrai mauvais tir, que du mauvais choix de visée, de la préparation de tir aléatoire, un peu trop laxiste et doutant de mes capacités. Je tournais autour du dix sans l’accrocher, de près ou de loin selon mes scopages, mes prises de décocheur, mes alignements. Je détiens le septième score, mais pas un seul 8, idem plus tard lorsque le vent ramenait sa fraise.

Et je me suis souvenu de ce que racontait un gars dans ce blog ici même, donc moi, au sujet de l’équilibrage des forces en fonction du type de décocheur utilisé. Et j’ai donc configuré ma stabilisation d’arc pour reproduire l’énergie du back tension mécaniquement dans un décocheur à pouce. C’est facile, il faut juste oser… Le matin, j’avais pas les couilles de le faire, point. Une fois la claque prise avec les cinq phalanges, j’ai osé. Crétin. Je prends donc des masses de mon latéral pour les placer sur le central. Le poids est plus lourd devant, et pour rétablir l’équilibre de visée en cible je dois tirer plus fort derrière. Ca y est, je suis stable, et nettement plus précis. Avec 723 sur 750 points l’après-midi dans le vent très irrégulier, souvent fort, ou parfois absent, cela me donne un score rapporté de 694 sur 720. Ca c’était trente volées de trois flèches, découpées en cinq matchs. La gagne est à 731, seul en tête et qualifié de « stratosphérique » pour monsieur Quentin. J’ai le troisième score. Fin du premier jour.


 

Je passe une nuit cogitée et cogitante, et arrive le lendemain pour un nouveau double 36 flèches sur 720. L’arc n’est pas lourd, je me sens familier avec les 180 grammes de plus placés sur le central. J’attaque avec le pouce dès l’échauffement avec une petite appréhension tout de même. J’ai passé la veille, puis toute cette matinée, à zoomer sur la longue vue pour voir si mes impacts prenaient ou pas. Bon, c’était souvent « ou pas ». Et aussi souvent, du 9 gauche ou droite milieu de zone. Sauf que je suis au clair avec mon tir maintenant, et je peux enfin avouer que mon choix d’aller au carton avec mes X10 (donc pas les Protour) était sans doute un peu light encore… Donc ce n'est pas abouti. Ne me posez pas de question sur les flèches, j'en parlerai plus tard, c'est prévu, et je tiens à être le plus complet possible donc cela prend du temps, pour que cela dure dans le temps.

C’est l’étape 3 de ma prochaine vidéo, le groupement en cible… Selon ma procédure de réglage, on ne peut se concentrer sur le groupement qu’une fois que la posture et l’arc ne font qu’un (étape 1) et que la flèche vole correctement (étape 2). L’étape 1 est plutôt pas mal, la n°2 est perfectible sur le montage accessoirisé de la flèche, et l’étape 3 ne pourra arriver que lorsque les deux premières seront ok. Je pensais que ça l’était. Mais nous verrons cela dans une bonne petite vidéo pour que cela vous aide au quotidien.

Ce second départ “normal” me classe troisième, mais cette fois à deux points derrière Quentin et Nicolas, les guerriers du weekend. Content ? Oui mais pas top : je n’ai pas enchaîné les 60 lorsque cela était à ma portée, les 59 devenaient des 58 et les 58 des 57. Je perdais toujours un à 3 points sur une volées qui pouvait en compter deux points de plus. Je tire 694 points, avec un vent toujours plus fort à mesure où la journée avançait. Cette fois je suis au clair avec ma démarche, la cervelle est revenu dans le bocal au bon endroit, je sais que tout est en place. Preuve en est que le vent et la fatigue augmente depuis le début du weekend, mais les résultats augmentent, l’endurance ne fléchit pas. Mon problème vient du compromis étape 2 - étape 3. 

Classement sélection 2.2021Autrement dit : je me suis bien entraîné, en me concentrant sur l’exécution du tir, le volume, le reproductibilité, bref, ce que font 98% des archers, recommandé par 99,9% des entraîneurs (constatez que je laisse une marge d’erreur à ma statistique, au cas où…). Mais je n'ai pas assez fait du "Pierrot". J’ai testé mes flèches sans les travailler, je n’ai pas ajusté mon center-shot ou mon overdraw. J’aurais dû le faire car je n’ai pas sorti l’Invicta en international, pour mémoire, et il me manque des références pour viser et atteindre le cul de la mouche dans toutes les conditions. Je ne l’ai pas fait car je me suis concentré sur la préparation physique, sur la coordination, sur l’endurance de concentration après une longue période de jachère et de labeur autre que celui de l’entraînement. 

“J’aurais dû” et non “j’aurais pu”, c’est là la nuance. Avec mon implication quotidienne à vouloir sauver les meubles et les murs qui tiennent ma vie de tous les jours, je n’aurais pas pu être tout à fait efficace dans mon choix. Alors, j’accepte que, durant cette sélection, le paramètre vol de flèche - tolérance flèche - précision exigée n’ait pas été à la hauteur du niveau requis pour cette compétition. En gros, ça groupe pas, j’ai encore un réglage “arrosoir” au lieu de trouver le réglage “entonnoir”. C’est rageant quand même, ces petits 9 pas loin… Et ils demandent une énergie folle en plus ! Et cela aura eu raison de moi, à la reprise.

La pause déjeuner aura fait son oeuvre, sans doute. Je reprends le tir contre Jean-Philippe pour lâcher les quinze dernières flèches potentielles du weekend. Nous en étions déjà à 219 flèches comptées depuis la veille au matin. Le réglage arrosoir m’a convaincu par une nouvelle démonstration façon 9 processionnaires échenillés autour du cordon, un peu partout jusqu’à me pousser “enfin” à la faute et sortir pour la première fois du jaune avec un 8. Je tire 140 points, en finissant par un 30 inespéré, alors qu’il n’y avait pas de vent ou presque. A cet instant, nous étions dans l’oeil du cyclone pendant quelques minutes, les sifflements d’élingues et bruissements de branches d’arbres s’étaient stoppés le temps du match, c’était … bizarre.


 

IMG 2874IMG 2876Je ne suis sélectionné ni pour les coupes du monde de Lausanne, de Paris, ni pour les championnats d’Europe d’Antalya. Ca aussi, peut vous paraître bizarre alors que pour bien des esprits, mon métier consiste à m’entraîner du matin au soir. Bon ce n’est pas le cas. Un exemple : je ne peux pas être considéré comme sportif professionnel au yeux de notre beau pays, on y trouve bien des raisons, mais pas de solution. Tout comme l’entité qui me permet d’exister socialement en France avec un arc international n’est pas considérée comme fabricant d’articles de sport durant la période covid aux yeux de l’Etat et ne peut prétendre à aucune aide. Bref, vous avez pigé que mon combat n’est pas que celui de coller toutes mes flèches dans le 10 en glanant des médailles, il est d’abord à la consolidation éternelle de mon environnement pour tenter de réaliser des performances avec une tête à 100% dirigée dessus. J’espère y arriver pour moi, sinon que ce travail de dingue servira la future génération. Enfin, pour enfoncer le clou, mon job tel que je le conçois n’est pas celui qui se limite à faire partie de l’équipe de France : sinon, je serais un salarié de l’Etat. Non c’est bien un tout qui se doit d’être créé, organisé, pour faire vivre tout ce beau monde (bon ok, c’est quand même un vrai bordel).

C’est la première sélection de l’histoire du tir à l’arc français que j’ai connu qui s’est tenue avec une telle cohésion dans le groupe. J’ai trouvé ça, géant. Il y a bien sûr quelques exceptions entachant la beauté de la chose, toutefois, entre les gars et les filles, de l’entre-aide, des encouragements, des félicitations, de la sincérité chez une grande majorité des archers présents. Et ça, c’est un réel plaisir et ça fait du bien. Pourvu qu’ça dure ! Ca rend les victoires plus porteuse pour la suite, et les défaites moins amères.

J’hésitais fortement à me placer sur le bloc 1, à savoir celui avant les J.O. pour me préparer, reprendre, organiser, vacciner, ou pas. Ce résultat de sélection est le meilleur qui aurait pu se produire en fin de compte. Je termine cinquième des 219 flèches comptées, hors tournoi, à deux points du quatrième, et à treize points du troisième. Quentin nous a bien défoncé avec son lead de psychopathe… Si on raisonne autrement en prenant les résultats de la première manche de la coupe du monde à Guatemala, le premier des qualifications est à 717. Le huitième est à 706 et termine quart de finaliste (Adrien). Soit 11 points de différence en 72 flèches. Cet écart rapporté sur 219 flèches nous mène à 33 points d’écart au ratio. Mon score me place 25 points derrière Quentin en plus de trois départs. 

Donc… Si vous vouliez connaître le niveau de cette sélection, considérant que notre Quentin aurait pu taper un trio de tête sur un coupe du monde bien garnie, vous pourriez admettre que les sept premiers archers poulistes hommes français pouvaient potentiellement réaliser un top 8 des qualifications d’une coupe du monde. On en est là. C’est beau hein ? Alors, tout cela remis dans le contexte de roman-polar-science-fiction qui est le mien, c’est pas mal. 

Dans tous les cas, le résultat a décidé pour moi, ce n’est pas un comité de sélection qui l’a fait. Il a eu le job facile avec deux groupes qui se détachent, c’est logique, c’est ok, aucun problème. Le groupe de tête représentera notre catégorie en ce début de saison et on peut s’attendre à voir du beau tir à l’arc. Le groupe "B", potentiellement remplaçant, n'est que l'équipe médaillé d'or de la dernière saison extérieure normale de ce monde complètement taré... Ca va, c'est plutôt pas mal pour des gars qui se construisent d'eux-mêmes dans leurs petits clubs chéris.

Ma suite, le bloc 2, sera composée entre sélection pour les championnats d’Europe de tir en campagne (date à confirmer, juillet ?), et sélection pour les championnats du monde FITA fin août. J’aime ce que je fais, oh que oui j’adore ça ! Il est certain que le maillot de l’équipe de France signifie quelque chose en plus, comme une cerise sur le gâteau. Je vois aussi d’autres choses dans ma passion, et j’ai du travail à accomplir pour façonner mon environnement et le partager avec d’autres passionnés. Je suis content de voir des tâches qui s’accomplissent, ou qui sont sur le point d’arriver. Je m’engagerai sur la sélection pour les championnat du monde et dans la conquête du titre qui me manque en individuel ou en équipe.

En 2017, je reprenais l'arc en début d'année et personne n'y croyais, les yeux cernés et bien des kilos en moins, je n'étais pas dans les pronos les plus encourageants. Et pourtant, je terminais la saison avec des médailles autour de mon cou, une troisième place sur les qualifications des championnats du monde dont une série à 358 points, et une amère quatrième place finale. Je garde en tête cette revanche à prendre sur la vie, rien n'est terminé, tout se construit.


 

Le tir en campagne sera ma bouffée d’air frais, et représente selon moi la meilleure façon de reprendre une activité sportive de plein air par les temps qui courent. Je vous encourage à le pratiquer : les pelotons réduits, la verdure, le plein air, la technicité et la marche ne peuvent vous faire que du bien. Si vous avez l’appréhension de l’estimation des distances, demandez donc à obtenir des stages au lieu d’une compétition. J’ai pu participer à l’organisation d’un tel “stage” alors que les “compétitions” étaient interdites pour les amateurs. Il en ressort que : les gens causent entre eux et échangent sur les astuces de la cible, son exposition, sa technique, la distance ; ou bien on s’en fiche car c’est un stage et qu’on peut utiliser un télémètre, régler son viseur, et juste… tirer à l’arc dans un lieu superbe ; ou bien encore en profiter pour faire des photos, des FaceTime ou live depuis son téléphone normalement interdit et partager sa belle expérience avec le monde. Et enfin je parlais de marche, c’est utile, on ne se blesse pas en marchant (ou le risque reste très limité), et ça nous permet d’abandonner Netflix et le canapé… En gros, bougez-vous le Q ! (Prenez ça avec un large sourire bien sûr, mais bouges-toi quand même !!!)…

Cette sélection me fait du bien, elle apporte une superbe concurrence, performante et saine, sympa, et me cause l’électrochoc nécessaire pour aller chercher les détails qui me manquent pour faire le plus beau tir à l’arc possible au moment opportun. J’ai hâte de vous montrer le fruit de mon travail de cette dernière année, je sais qu’il vous plaira et qu’il vous apportera bien du réconfort, de la confiance et de la facilité. 

Mais, parce ce qu’il y a toujours un mais, ceci n’aura de valeur que si vous gardez, ou reprenez un arc à la main pour aller pratiquer. Les beaux jours arrivent, profitez, vivez. Que ces moments me manquent ! En route les amis !

Archerycalement,

>>>---Pierrot---> X

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