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Koper, Europe salle, l'équipe argentée !

Ce championnat d’Europe clôture une belle saison, et ce fût un beau championnat, à Koper, en Slovénie. Il se tenait dans un grand complexe sportif, dimensionné pour accueillir un tel évènement. Tout était vraiment très bien, et beau. Retour sur la semaine, et ses rebondissements...

Ce championnat d’Europe clôture une belle saison, et ce fût un beau championnat, à Koper, en Slovénie. Il se tenait dans un grand complexe sportif, dimensionné pour accueillir un tel évènement. Tout était vraiment très bien, et beau. Le comité d’organisation a réalisé un énorme travail logistique, aussi avec goût, pour proposer aux archers un championnat de qualité.

Les horaires de navette hôtel-terrain ont été respectés et bien pensés, la compétition se déroulait à l’heure prévue également ou avec très peu de délai. Les blasons très régulièrement changés, une ciblerie en mousse de haute qualité et une aire de tir couverte de moquette rendait le tir agréable dans un bel endroit. Seule la lumière pouvait être troublante, jusqu’à opter pour les verres bleus Pilla pour contrer le orange dominant sur cible et retrouver une couleur quasi normale. Le reste de la zone de tir était sombre, nous étions proche de l’univers nîmois. Enfin, un bel hôtel bord de mer et une restauration de qualité nous évitaient toute forme de gymnastique de sommeil et d’alimentation. Enfin, un effort particulier a été fourni pour proposer un très beau terrain de finale, original et sympathique. Dans cette semaine de compétition, j’ai à nouveau croisé le virus Atchoum cette fois très virulent. J’espère qu’il me laissera tranquille rapidement, car la performance est difficile sans en ajouter, et car les articles de ce site ne vont pas s’écrire avec des mouchoirs ! Le chat, lui, continue à dormir alors que je cherche les touche du clavier derrière cette boule de poils...

Ce championnat d’Europe clôture une belle saison, et ce fût un beau championnat, à Koper, en Slovénie. Il se tenait dans un grand complexe sportif, dimensionné pour accueillir un tel évènement. Tout était vraiment très bien, et beau. Le comité d’organisation a réalisé un énorme travail logistique, aussi avec goût, pour proposer aux archers un championnat de qualité. Les horaires de navette hôtel-terrain ont été respectés et bien pensés, la compétition se déroulait à l’heure prévue également ou avec très peu de délai. Les blasons très régulièrement changés, une ciblerie en mousse de haute qualité et une aire de tir couverte de moquette rendait le tir agréable dans un bel endroit. Seule la lumière pouvait être troublante, jusqu’à opter pour les verres bleus Pilla pour contrer le orange dominant sur cible et retrouver une couleur quasi normale. Le reste de la zone de tir était sombre, nous étions proche de l’univers nîmois. Enfin, un bel hôtel bord de mer et une restauration de qualité nous évitaient toute forme de gymnastique de sommeil et d’alimentation. Enfin, un effort particulier a été fourni pour proposer un très beau terrain de finale, original et sympathique.

Dans cette semaine de compétition, j’ai à nouveau croisé le virus Atchoum cette fois très virulent. J’espère qu’il me laissera tranquille rapidement, car la performance est difficile sans en ajouter, et car les articles de ce site ne vont pas s’écrire avec des mouchoirs ! Le chat, lui, continue à dormir alors que je cherche les touche du clavier derrière cette boule de poils...

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Avant de partir en Slovénie, au retour de Las Vegas, je suis tombé malade d’un belle crève hivernale, de celles que nous n’aimons pas. Fatigué par le voyage et faute de pouvoir recouvrer mes forces rapidement, les entraînements devenaient compliqués. Tout n’était pas aussi fluide qu’avant, j’étais beaucoup moins précis, voire vraiment à l’Ouest. J’alternais repos et entraînement, le plus sérieusement possible, et quand je me sentais capable de fournir une énergie suffisante, je tentais une recherche de performance.

 J’ai tout repris depuis le début, pour ne pas oublier un défaut en route. Tous les réglages de l’arc étaient passés en revue, absolument tous, pour finalement retrouver quelque chose qui me plaisait deux jours avant le départ. Nous allions arriver directement pour l’entraînement officiel, et je n’allais donc pas prendre le risque d’opérer un réglage sur place, puisque trop juste sur le temps, et sur la possibilité de tirer tranquillement, librement, lancé en pleine compétition internationale.

Départ lundi matin de Valence à 7h, escale à Paris pour monter dans l’avion avec l’équipe de France jusqu’à Rome. Trois heures plus tard, un second vol nous menait à Trieste où un bus nous attendait. Les valises étaient dans la chambre d’hôtel à 22h. Qui disait que Shanghai est une destination lointaine ? Une bonne nuit de sommeil et c’est la découverte de cette belle salle de tir qui sera notre salon pour la semaine. L’entraînement officiel commençait tard, 16h, tout comme nos qualifications allaient l’être aussi le lendemain. Pendant cet entraînement officiel, nous découvrons l’environnement, la ciblerie, nos compagnons de cible, les premières marques sont prises notamment concernant l’éclairage, et nous marquons une courte pause pour aller cocher la case de la vérification matérielle auprès de la table des juges. Vérification du marquage des flèches, de l’état de l’arc et de sa puissance, l’accréditation et la tenue d’équipe conforme.

Tout est conforme, comme d’habitude… Ah non ? Le passage au peson a été un peu plus long que d’habitude, puisque mon arc était contrôlé à 63 livres, contre 60 maximales autorisées. Je reviendrai sur ce point plus tard (dans l’article qui suivra !), car d’abord, il s’agit de parler de sport ;-) Puissance ajustée, enfin, si tenté que nous puissions assurer qu’elle fût la bonne, je devais reprendre ma guimauve sur ce qu’il restait de l’entraînement officiel. J’ai joué de la masse, de la clé, du tour de câble, du viseur pour retrouver encore une fois quelque chose qui allait pouvoir tenir la semaine. Avec quelques acrobaties posturales, j’arrivais à me glisser dans mon arc pour toucher le 10 plus souvent que le 9. Toutefois, l’inquiétude persistait, suis-je conforme à la puissance avec ces nouveaux réglages ? Même si j’avais eu mon propre peson que je connais bien, allait-il correspondre à la mesure de celui de la compétition ? Quand vont-ils venir me contrôler à nouveau ? Est-ce que mes réglages vont tenir sur la semaine ? Vais-je perdre en précision sur les matchs ? Hantise… Hasard… Hahaaa… Comme sur le départage des égalités des qualifications, jetez une pièce en l’air et attendez de voir sur quelle côté elle retombe pour voir si votre choix était le bon.

 Je tirais en croisant les doigts, pas facile, mais ça passait sur les qualifications. Une nouvelle pesée supérieure m’aurait disqualifié, ou m’aurait demandé de faire appel, de toute évidence m’aurait éloigné du tir. Baisser la puissance avec une grosse marge m’aurait foutu en l’air toute une saison de préparation pour cet objectif, par une baisse significative de performance. J’ai opté pour le compromis, et je n’ai pas pu le vérifier. Je n’ai pas été contrôlé de nouveau. J’étais si frustré de voir que Sergio et Mike se tiraient une belle bourre à un ou deux 9 du parfait, alors que je restais en retrait avec mes cinq 9. Je voulais jouer moi aussi, d’ailleurs, j’étais venu pour ça sur ce championnat d’Europe ! Bon, les qualifications en salle ne sont pas réellement mises en valeur sur le reste du parcours, les matchs sont une remise à zéro des compteurs le jour suivant.

Dès le retour à l’hôtel le soir, les lames de rasoirs arrivaient dans ma gorge, mes yeux me brûlaient, mon nez respirait du piment. Murphy, dégage !!! Les médicaments que m’avait prescrit mon bon docteur sont restés à la maison, je ne peux pas prendre n’importe quoi car je respecte totalement les règles de l’anti-dopage sportif. J’ai toujours une boîte de paracétamol qui traîne, et les copains aussi, fort heureusement. Je n’étais vraiment pas bien, mais pas bien du tout ! La nuit passée et une boîte de mouchoirs plus tard, la plus grosse et importante journée de la semaine commençait, tard, 15h, avec les individuels jusqu’en demie finale, et ensuite les équipes jusqu’en demie également. Avec du sommeil, c’est mieux, et j’attendais en luttant de commencer à m’échauffer pour sentir comment allait être l’arc aujourd’hui… Les juges n’avaient pas de peson en main, peut-être était-il dans une poche ?

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Les matchs commencent et je tire 149-147-147. Je perds contre Stephan qui tire un beau match pendant que je portais attention à toujours garder deux mouchoirs propres dans ma poche. Il aura tiré de belles performances, je ne lui enlève pas cela, je n’y étais pas vraiment, pas totalement. Cette petite frustration, je l’ai placé ensuite dans l’équipe, en gardant une attention sur les mains des juges me croisant, et sur mes mouchoirs de secours dans la poche.

On enchaîne, avec une petite heure de coupure, qui fût si longue ! Rester chaud, ne pas sombrer dans le chaos, garder le lien avec la cible, visualiser, répéter le geste et la coordination de l’équipe, rester bavard, la cohésion est importante… Les matchs commencent en quart de finale contre la Grèce qui alignait une belle équipe. Le match a été serré, et nous l’emportons de deux points, 232 à 230 points. Ce n’était pas une grosse performance, mais un bel accomplissement. Nous avons bataillé pour tenir un point d’avance et une dernière volée à 59 points nous assurait le passage vers le carré final. Une belle satisfaction après autant de défaites au premier tour sur les dernières compétitions ! En demie finale, nous rencontrons les danois champions du Monde FITA, auteurs d’un score parfait nouveau record d’Europe à 240 points sur le tour précédent… Bon, l’histoire d’un match se déroule pendant le match, pas avant ! Métamorphose, les copains tirent à merveille, je tire le plein, et nous gagnons la place en finale avec 237 points contre 235. 

La finale annonçait la même composition qu’en 2013, Hollande Vs France. Allait-elle classer les équipes dans le même ordre ? Réponse dans deux jours… Samedi. En attendant, je vais aller me coucher, parce que le gars était correctement cuit pour cette fin de journée.

Vendredi matin, nous tirions un petit entraînement très sympa, j’étais toujours bien dans le coaltar ! Les juniors italiens tiraient à côté de nous dans la salle annexe et nous provoquaient sur un duel amical. Ok ! Le jeu était sympa et la France gagnait 237 à 230. Au-delà du résultat, c’était l’ambiance collective qui était vraiment plaisante, aucun ne bradait ses flèches, chacun voulait faire mieux que l’autre, et cela donnait un sens véritable à cet entraînement de veille de finale. Le temps paraissait moins long, surtout en cette fin de saison.

Samedi, la finale est à 14h55. Je vais un peu mieux, j’ai enfin pu dormir à peu près correctement, chouette ! Non, mince ! Du coup, mon arc guimauve va me paraître tout nul maintenant que je recouvre mes forces ??? Toujours pas de peson en vue… Bien, les premières flèches ne sont pas si mal, mais je ne touche plus le 10, je tourne autour. Bon, je vais mettre un petit tour de câble, enlever un peu de puissance parce que des cames fermées ajoutent de la force. Je vais ainsi ouvrir un peu mon tir et devenir plus précis. Ca marche. Cool. Ils gagnent à nouveau le titre de champions d’Europe, avec 234 contre 229 pour nous. Notre score est mauvais. Les attitudes, les ambitions, le parcours pour en arriver à cette médaille d’argent… Tous sont bons. Certaines finales ne sont pas agréables à vivre sportivement, tout va si vite, corriger un point technique ou s’adapter rapidement à une contrainte devient très difficile. Seule l’expérience peut aider à passer outre, ou corriger ce qui a fait défaut.

Je retiens là l’essentiel de ce qui reste à venir, le championnat d’Europe de Koper n’est pas le dernier championnat, d’ailleurs, il y en a un autre qui arrive sous peu en juillet à Copenhague. A mes yeux, il est le championnat qui marque la fin d’une période infructueuse par équipe. Les copains et moi en avons assez de ne pas gagner, au moins les premiers tours, car d’autres équipes sont très fortes, chaque chose en son temps. 

Thumbnail imagePlace au tir extérieur, on sort du placard ! Vive les bonnets, les Kway, les chaussures Gore-Tex et les vêtements chauds ! Je suis déjà heureux à l’idée de retrouver mes petites flèches s’agglutinant à l’intérieur de ce grand cordon 10, cinquante mètres plus loin…

D’abord, je vais écrire une pensée sur le tir en salle, ce qu’il représente pour moi, ce que j’aimerais qu’il devienne, en souhaitant que cette pensée soit constructive pour nous tous.L’intersaison est un moment important, vous devez préparer votre matériel à l’extérieur, vous aussi. Allez-y progressivement, ne vous blessez pas, investissez dans une ciblerie de qualité… Vos flèches vous remercieront, le porte-monnaie aussi, et vos épaules ne s’en sentiront que beaucoup mieux. Peut-être trouverai-je le temps et l’énergie (assez rare en ce moment) de concocter de nouveaux articles, ou repenser d’autres ayant besoin d’une fraîcheur… J’ai commencé par celui des plumes ICE de Bohning… Bientôt en ligne.

A très très vite pour le prochain article, le tir en salle !

 

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