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Phoenix, Arizona Cup : Oasis ou Horizon ?

Mes choix m'ont conduit en dehors du vacarme militaro-militaire, d\'un serpent qui se mort la queue en rigolant. Le silence, l\'inconnu, amenant froideur et sentiment de vide à-même les tripes, semant le doute sur le parcours accompli, presque pour arriver à me demander si je n'ai pas rêvé avoir réalisé toutes ces vies alors que je compte tout juste trente-trois ans. 

 

 


Phoenix, renaissance. Il était le titre de mon premier voyage vers l'Arizona Cup, il y a un an. Une année plus tard, j'ai le sentiment d\'avoir connu bien des âges tellement des évènements important se sont produits. Six mois après la date officielle de mon congé sans solde, j'ai été heureux, triste, motivé, dégoûté, certain et perdu. J'ai traversé le désert, et je pense apercevoir un nouvel horizon, qu'il ne s'agit pas d'un oasis. Image ou mirage, je ne perds pas de vue mon rêve, toutefois, la dimension psychologique de cette étape de ma vie a été trouble, indécise.

Mes choix m'ont conduit en dehors du vacarme militaro-militaire, d'un serpent qui se mort la queue en rigolant. Le silence, l'inconnu, amenant froideur et sentiment de vide à-même les tripes, semant le doute sur le parcours accompli, presque pour arriver à me demander si je n'ai pas rêvé avoir réalisé toutes ces vies alors que je compte tout juste trente-trois ans. Entre terre et mer, navires et arcs, militaires et sportifs, Brest et Toulon, débutant et numéro un mondial, troufion et cadre. Il paraît que les sportifs de haut niveau connaissent un besoin de couper au bout de cinq ans, j'ai tenu huit ans et je ne coupe pas. Pas avec le sport, mais avec ce qui m'aura demandé beaucoup plus d'énergie par tous ces aller-retours, ces déconvenues, ce manque de considération et toutes ces illusions. Je progresse, depuis un nouveau point de départ, à zéro. Je suis retourné dans le désert américain, pour le traverser et en ressortir avec un nouveau cap soudé au gyrocompas, je retrouve mon Nord, c'est magnétique.

Fin de la saison salle 2015 avec le championnat d'Europe, je dois être encore plus fort, alors que je sais mon énergie en alarme. Je ne dis rien, je ne montre rien. Je voulais poster un avis sur le tir en salle, il est là, sous quelques autres pages qui attendent leur publication. Le publierai-je ? Je ne sais pas encore, mes idées doivent être claires et constructives, avec la certitude d'être entendu sans quoi cela serait un coup d'épée dans l\'eau. Un blason hasardeux et disproportionné, un jugement unilatéral, une pesée d'arcs fausse et non-significative, un comptage où le parfait est atteint à chaque coup... autant de points qui dégoûtent un sportif de haut niveau, alors les sportifs nationaux quant à eux ne peuvent qu'attendre la fin de la saison pour trouver une logique plus en rapport avec une discipline de précision, où le jeu et le plaisir sont en équilibre.

intro4J'ai évolué dans un cadre martial pendant quatorze années, j'en suis sorti sans un mot. Je me retrouve hors cadre, hors rythme imposé. J'étais en conflit avec l'autorité, et je suis devenu cette autorité. Suis-je alors en conflit avec moi-même ? Oui, je l'ai été. Fin du sketch, je reprends les commandes avec ma ligne de conduite. C'est l'histoire de la différence entre le pourquoi, et le pourquoi pas... Cette fois, c'est possible, et je dois l'accepter. Je devais demander permission, justifier, attester, m'excuser de devoir demander pardon... Je dois maintenant faire des choix, et ces choix seront ceux que je vais devoir respecter parce que je l'ai décidé. Je découvre une autre forme de rigueur, elle m'a fait peur, puis, elle m'a plu. Elle est mon nouveau cadre, le mien, celui que je façonne par un parcours dont je me souviens maintenant. Le trouble s'en va petit à petit, les sentiments d\'abandon et de solitude disparaissent pour me permettre d'apprécier une vie où les moments de plaisir sont autorisés, parce qu'ils composent une réalité qui est la nôtre, et qui n'était pas la mienne ces quinze dernières années où j'ai grandit loin de mes racines. Alors, je ne suis pas très loquace sur la toile. Je ne réponds pas aux questions que l'on me pose ou très peu, je ne parle que peu de mes résultats, de mes objectifs... C'est vrai, mais c'est aussi ça de changer de vie, avec des journées de furieux, d'autres sans rien parce qu\'on ne sait trop quelle direction prendre. Accepter la fatigue, la déprime, être désarçonné, et laisser l'esprit se reposer, laisser le corps reprendre un cours normal après des années de décalage. J'en ai eu ras le bol, j'ai voulu raccrocher, j'ai voulu tout laisser tomber juste là, juste comme ça, parce que c'était trop, la goutte d'eau qui se pointe quelques mois après le rush, sournoise et violente alors que les défenses sont levées. Elle déglingue tout sur son passage, sa rémanence abîme, les idées sombres, il faut faire quelque chose. C'est là que potentiellement, les idées stupides pointent leur nez et qu'il faut faire face.

Alors, suite à ce championnat nerveusement éreintant, j'ai laissé mes arcs tranquilles pendant quelques temps. J'ai recommencé à tirer quelques jours avant la première phase de sélection pour les championnats du Monde, sans grande conviction. 5°C, du vent, de la pluie, des questions... Mais qu'est-ce qui change alors ??? "T'es encore là à galérer comme un #&@^$ù alors que ta vie n'est pas en place ?" ... Oui, la saison arrive doucement, et elle peut être longue, et très importante pour la suite. Elle peut être une saison blanche aussi, juste là à servir d'alibi aux autres concurrents, laisser le classement mondial à celui qui saura le prendre, laisser l'autre gagner parce qu'à plus fortes raisons, ce sera lui le meilleur. Toi, tu n'as plus de force : il y a donc de l'inertie dans la fin de saison 2014... Merde, je pensais pas que j'étais si lourd, et la mer est si calme... Où sont ces grosses vagues qui m'empêchaient d'avancer ?

pjAlors que je tentais de régler mes arcs, je trouvais quelques trucs qui pouvaient marcher, mais comment savoir qu'ils étaient les bons ? Je n'ai pas de situations disponibles en ce début de saison, et la sélection approche. Nouvel arc, nouvelle approche du tir, allonge, flèches, puissance, cames, hauteur de point d'encochage...logique et cohérence... Je n'avais rien de ces deux atouts pour trouver ma clé, alors à l'INSEP, j'ai merdé. D'abord, je voulais jeter un de mes arcs à travers la salle, puis le deuxième, et cette envie est passée. Elle a laissé place à la résignation du genre "t'es bon pour la casse, dégage", et enfin à la lucidité. Le mode de sélection m'envoie à Shanghai pour la première manche de la coupe du monde, c'est une confiance que la fédération accorde aux finalistes de la coupe du monde de la saison précédente. Le but de cette sélection était donc de figurer dans les douze premiers archers pour prétendre à la deuxième phase en juillet. Il est aussi possible que je m'auto-sélectionne pour le championnat du Monde à Copenhague en réussissant mes coupes du monde. Cette fois, j'ai profité de cette "protection", qui n'est autre que procrastination. Partie remise, la performance doit revenir. Commencer une saison par de gros scores est excellent, elle valide des choix, apporte confiance en soi, et certitude matérielle. Commencer par un tas de galères n'augure rien de bon, je dois alors penser au comment casser cette spirale négative et inverser la dynamique. Ce point est certainement le plus difficile à appréhender pour un sportif de haut niveau, il exige une implication, concentration, conviction maximale alors tous les indicateurs sont à plat. Un sale moment à passer, car je n'aime pas être contraint à attendre. Je ne pouvais rien opérer de magique sur les arcs, je devais tout revoir, et ces modifications ne pouvaient pas se faire sans que je perde beaucoup plus de points sur ces deux départs en sélection. Je termine ainsi huitième, avec du bricolage, les dents serrées. Avant cette compétition, je testais les arcs, les configurations, je trouvais de petites choses fort sympathiques, foutues en l'air le lendemain par une météo pourrie et le doute s'installait facilement. Je devais raccrocher les wagons, et sans repères, je ne retrouvais rien, car je ne pouvais pas revenir sur mes configurations précédentes, alors que j'étais si agressif dans ma technique de fin de course 2014. Ces configurations ne fonctionneront plus, je dois trouver autre chose. Et vogue la galère...

Le lendemain de la sélection, nous prenions notre vol pour Phoenix avec Sébastien Brasseur et Peineau. En tête, une idée, très mauvaise graine, me disant que j'allais passer une vraie semaine de galères en tout genre, et que trouver une solution était tout bonnement impossible. Pourtant, si je n'y vais pas, je fous en l'air toute la saison à venir. D'accord, mais si je n'y vais pas, je peux construire ma vie, alors "pourquoi pas ? Hein, pourquoi pas ?" me dit cette petite voix intérieure très malicieuse. Non, parce que j'ai choisi ma vie ainsi, pour le pire et aussi pour la meilleur. Résistance, acceptation, votre billet M. Deloche. Tripes serrées en arrivant à Phoenix, j'en mets de partout dès le premier entraînement. Le vent est annoncé, il est déjà un peu présent. Je gratte les arcs, je n\'ai pas le matos qu'il faut encore, et le matériel en pleine évolution n\'est pas encore tout à fait au point (oui, je parle de prototypes). Ce stade n'est pas confortable, et il sera réglé au plus vite dès mon retour. C'est aussi pour cette raison que je parle pas, nous travaillons beaucoup sur l'avenir. Allonge, point d'encochage, stabilisation et balance, je trouve un truc à peu près correct sur un des deux arcs. 


 

Pourquoi PJ, toi, tu n'arrives pas à régler tes arcs... Toi, PJ !!!??? 

Faire 710 et plus, je sais le faire, faire 720 et un peu moins, je ne sais pas encore le faire. Cette petite bête est particulièrement difficile à trouver, et pour mettre encore plus de piment dans le jeu, toute erreur est sanctionnée par une baisse de performance à 400% tant que les abaques ne sont pas éprouvés. Alors, j'étais parti sur un numéro de cames, et j'en suis revenu, alors que c'est sûrement la solution. J'ai dû changer les branches pour un flex différent, retour à la normale impossible en déplacement, je n'ai pas les bonnes branches... L'allonge est trop courte, les cames sont limites, armer prend l'allure de tirer embarqué dans un roller-coaster : prise de puissance, je dévisse, mais la came devient très dynamique et je dois raccourcir les tubes, pas d'bol, ça compte déjà... Et meeeerdeeeeee !!!!! Le truc, c'est qu'avec une météo très froide et capricieuse de début de saison extérieure, les repères sont masqués. Pourtant je passe des heures à chercher, mais cette fois dans le but de trouver des constantes, c'est-à-dire une chose qui n'existe pas, ou un ensemble de vérités sur le tir à l'arc qui n'ont jamais été rééprouvées depuis des lustres. Bon, je n'étais pas parti là-dessus, mais s'il faut en passer par-là, et bien allons-y. Vous l'avez compris, cette baisse de performance n'est pas seulement une erreur de parcours, en plus d'être un super coup de pied au cul, elle témoigne de ma volonté à trouver une régularité dans des scores encore plus haut. Je continue d'apprendre, pour mieux gagner, pour mieux transmettre. Je n'ai pas oublié les stages où vous pourriez me rejoindre pour en apprendre un peu plus sur vos bestioles, sur ma technique. Nous en reparlerons cette année.

Le premier entraînement américain était ainsi une cata-strophe, le dernier tir de Phoenix était une cata-pulte ! Et entre les deux il s'est passé quoi ? Ahaaaahh... Lors de l'entraînement officiel, je n'avais plus de cheveux à m'arracher, jusqu'à ce que je décide d'arrêter de braire, et d'opérer mes bricolages pour que ça fonctionne jusqu'en fin de semaine et qu'on en reparle plus tard. Donc, allonge, puissance, détalo et repose-flèche sont passés sous clé, encore, la stabilisation avait sa configuration semi-diurne fonction de mon humeur. Une vraie cuisine... et pour coller à l'esprit américain, j'étais bien plus inspiré fastfood que gastronomie. Fallait que ça marche, et vite.

Vent arrière dominant, même force qu\'à l\'INSEP pour la sélection où nous tirions depuis l'intérieur au travers des archères. J'arrivais cependant au même résultat à l\'extérieur, soit 681. On a pris 20°C de température, et ça change tout ! On est vraiment en condition cette fois, la concurrence est présente, c'est pour de vrai. Du latéral, de la hauteur, du je t'aime moi non plus, pas de X, quelques 10, bien les nerfs à vif. Sur ma cible, Réo Wilde, 703, est premier des qualifs et j'étais là, spectateur frustré de ne pouvoir jouer avec lui. Ca m'éneeeeeeeerrrrvvveeeee !!!!

Le lendemain, le programme donnait les battles par équipe "open", et ensuite par équipes nationales. Réveil 5H40, pas de problème avec le décalage horaire, une petite laine matinale et on y va entre copains. Avec Seb&Seb, nous attaquions cette journée d'équipe contre les éléments naturels, le vent était très fort au matin, il soulevait des masses de poussière importante et les flèches manquées étaient monnaie-courante sur le terrain. Rien à déclarer chez nous, l'équipe fonctionnait nickel, bon ordre, Seb P / Seb B / Moi, tous les trois étions dans notre tir. Les trois ? Oui, le tir par équipe m'aura permit de casser la coquille, pas d\'autre choix de toute manière. Il fallait les coller dans les zones marquantes. L'arc était encore modifié pour coller à la météo. Les premiers scores du terrain étaient compris entre 190 et 205 environ... sur 240. Nous marquions 203 sur ce premier match, sans brosse. Nous gagnions nos huitièmes et quart de finale, avant de perdre de peu nos demie et petite finales. Ca, c'est la partie open team, où tout le monde se marre et compose les équipes suivant les affinités et potentialités de victoire.

Venait ensuite la partie équipe nationale, la météo se calmait pour redevenir normale, légère brise, un drapeau qui oscille latéralement renforçant l'attention et la communication au sein de l'équipe. Nous avions un match en bye (sans adversaire), puis nous battions notre adversaire en demie finale  et arrivions face aux américains en finale. C'est pour ça que nous sommes venus : il s'agissait de leur équipe 1, celle des coupes du monde 2015. Si le tir par équipe ne se limite pas aux USA, il est un entraînement excellent. Nous battons cette équipe 231 à 230 à domicile, dans un match serré à la régulière. C'est très très bon, cela encourage, cela donne de l'énergie, cela donne envie d'y goûter à nouveau, ailleurs, encore et encore. Le tir par équipe transcende, il anime une activation que je ne trouve pas dans le tir individuel. Je me sers de l'un pour réussir dans l'autre, et vis-versa. J'avais besoin de ça, un cruel besoin, et il fût un nouveau coup de pied au cul. Elle commence à me plaire, cette affaire...

Les individuels arrivaient le lendemain des équipes avec les 48e et 24e de finale. Pas de 48e pour moi, je suis en bye. Je tire le 24e avec un match plutôt bon à 147 que je remporte. A peine une trentaine de flèche tirées ce jour, et je repliais mon matériel sans le ressortir avant les 16e de finale le lendemain. Les tirs par équipe avaient bien entamé la bestiole, une micro-coupure était bienvenu. Alors voilà l'autre côté intéressant d'une telle compétition : je rencontrerai Georges Ryals, Réo Wilde, Jesse Broadwater, Braden Guellenthien dans mon tableau si je veux arriver en finale. Pourquoi faire simple ??? Georges est celui qui dirige les entraînements arcs à poulies du centre d'apprentissage Easton à Salt Lake City, il est un monument américain pouliste. Chez eux c'est comme ça, certains archers sont excellents et ne se voient jamais en compétition internationale World Archery parce que leur niveau est juste en-dessous de leurs compatriotes professionnels. Réo, on ne le présente plus avec ses quatorze titres de champion du monde, et Jesse est un monstre du tir, et en plus d'être une référence, il est un guide. Braden, lui, est un autre habitué des podiums internationaux, records du monde, et titres de champion du monde. Voilà, ça c'est mon tableau, je vous repasse le texte où je parle de mon état psychologique ou bien cela ira pour comprendre que je pensais bien me faire déchiqueter ?

reo pj 2Bon, de toute façon, je ne suis pas à la maison, et il faut bien y aller. Autant que faire se peut, je devais opposer une résistance à mon adversaire, et si possible, garder un coup d'avance. Ca fonctionna sur le premier tour contre Georges avec 146 points. Une légère brise était présente, rien de sorcier, et inutile de préciser qu'il faisait soleil... Voici ensuite monsieur Wilde, premier des qualifs et fort déterminé à gagner cette compétition. L'anecdote est la suivante : Georges et moi regardions les scores du terrain sur la dernière volée, et nous remarquions un score parfait à 120 / 120. Je lui faisais remarquer qu'il s'agissait du score de Seb Peineau et il rétorqua "Oh shit, he's against one of my student" (merde, il est contre un de mes élèves), \"Sebastian is giving some education to him hahaha\" (Seb lui donne une leçon). Je répondis en présence de Réo qui nous écoutait juste à côté de nous : "Yes, I know that, Reo gave me some part of education as well ;-)" (Oui, Réo m'a donné quelques notions d'éducation du même genre). On a bien rit ! Je tirais 150 points en salle à Las Végas contre Réo lors de la finale de la coupe du monde, et je recommence cette fois en extérieur avec 150 / 8X. Il tire 149, c'était chaud patate, mais super bon, j'ai adoré jouer, et j'ai adoré gagner. Ensuite, Jesse Broadwater résistait bien mieux que moi encore fragile dans ces petites rafales déstabilisantes à ce stade de la saison. Alors que nous matchions bien serré à 88 partout, je collais un 27 (10,9,8) sur la quatrième volée. Ce n'était pas du tout le moment de faire ce genre de chose... Tant pis, je prends trois pions de retard et à ma charge de bien finir pour rentrer sur une note positive. Je tire X, X, 10, et Jesse l'emporte avec 147 contre 145. 

Cette première compétition est un réel atout dans la préparation internationale, individuelle et équipe. Elle se compose comme une coupe du monde ou un championnat, sur une semaine, à l\'étranger, avec de la concurrence et une exigence dans une logique d'objectifs. Elle se trouve en tout début de saison quand nos contrées sont encore bien froides ou capricieuses, et nous sommes certains de rencontrer le soleil et une température objectivement correcte dans le désert. Un peu de vent, dans ce cas, n'est pas malvenu. Et j'adore leurs steackhouses, les ribeyes et les ribs envoient de la grosse godasse ;-)))

Dans mon viseur, le championnat du monde, et toutes les coupes du monde à venir. Le plaisir revient, l'envie aussi, je suis passionné... Cela signifie que je peux haïr mon sport aussi fort que je l\'aime. Pas d'inquiétude, motivex et moraline en barre en poche, j'ai à coeur de continuer mon parcours avec autant d'intensité que je l'ai commencé, cette fois sans d'autres barrières que celles que je me créé moi-même, cette fois, c'est possible. En route.

A bientôt pour la suite de la saison, et la suite tout court, le prochain semestre va swinguer ;-)

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