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Phoenix, renaissance…

L’Arizona Cup est une sorte de grand prix, où les points comptent pour le classement mondial, où les meilleurs archers peuvent venir se rencontrer avant de démarrer la saison de coupes du Monde. Pour moi, c’était une compétition à blanc du côté individuel, et riche en équipe mixte et “open team”. 

 

 

Wilde, Broadwater, Gellenthien, Pagni, Deaton, Fiero, Hernandez et d’autres noms réguliers sur les internationales, étaient présents. Immersion dans le désert, au milieu des cactus sous un soleil de plomb… Les finalistes de la coupe du Monde parisienne étaient sélectionnés pour cette compétition préliminaire, émissaire-guides pour les éventuels prochains voyages du genre afin de préparer la saison de coupe du Monde. Mon coéquipier Dominique Genet a subit une opération chirurgicale et doit se concentrer sur sa rééducation pour nous revenir frétillant au plus tôt, il n’était donc avec nous que dans nos pensées. Sophie Dodémont le remplaçait suivant la logique sportive, 10e du classement de la coupe du Monde 2013 et championne du Monde en salle. Shanghai apportera son lot d’informations, mais je peux déjà affirmer le bénéfice personnel que cette compétition m’apporte dans ma démarche. Départ le 19 avril, dans l’autre sens !

 


Le contexte.


 

“Turn right on Archery drive”, indique le GPS en plein désert à une dizaine de miles au Sud de Phoenix, des cactus à perte de vue, une blancheur éblouissante et un soleil brûlant la peau. Nous traversions un complexe de tir immense (fusil et pistolet) avant d’arriver sur notre site de compétition cinq kilomètres plus loin. La démesure reste spectaculaire…

Voici donc cette fameuse Arizona Cup, qui m’inspire un paradoxe entre la plénitude qu’impose le  paysage et l’adversité inhérente à la compétition, Kings of Leon “Arizona” dans les oreilles et une volonté de fer en tête. Les 4x4 garés sur le sable sont parfois plus hauts qu’un basketteur américain, il y a des stands montés sur le pouce et un camion-burger-tacos où l’on passe la commande en anglais, qui sera ensuite transmise en mexicain dans la cuisine ambulante. En face, le terrain sablonneux de soixante-quatorze cibles; à gauche, le désert aride et plat à perte de vue, on imagine facilement le Grand Canyon derrière ces montagnes au loin…; à droite, une colline arborant fièrement ses cactus sur un relief de rocaille orangée et un peu partout, des lézards américains qui se montrent en passant de l’ombre d’une pierre à une autre (je n’ai pas croisé Godzilla…ouf !).

Dans cet esprit, je comprends encore un peu mieux comment et pourquoi les arcs américains sortent de l’ordinaire… S’ils font pareil qu’à leur voiture ! J’y ai trouvé une liberté, comme si des barrières tombaient encore au fur et à mesure des jours qui passent. Je ne parle pas seulement de tir à l’arc, mais d’un ensemble qui compose ma vie. Je renais de mes cendres, puisque l’hiver se termine et ses soucis avec, désormais j’avance et je vais faire des choix. Une autre vie commence ici, avec les évènements qui se sont produits ces dernières années, et ceux qui sont à venir, au coude à coude avec ma famille. Nous avons traversé notre propre désert, il est temps de changer.

Je décide de me concentrer encore plus sur ma vie sportive et sur ma vie de famille. L’armée me permet d’être un sportif aménagé, je vais me comporter en temps que sportif professionnel et prendre mes dispositions pour les saisons à venir, demander et choisir. A 32 ans, je dois faire ces choix et ils vont de paire avec ce que je souhaite obtenir dans le tir à l’arc. Je suis un nomade depuis 2001, accumulant les chambrées et carrés militaires, les studios de 25m2, les quarts de jour et de nuit pour coordonner des sauvetages…; avec une quarantaine de compétitions internationales depuis 2007, et une voiture qui compte 170000 kilomètres en quatre ans (sachant que j’obtiens une moyenne de plus de 200 jours d’absence par an). Vous m’avez suivi pendant ces années de marine jusqu’à ce que j’obtienne mon brevet supérieur, puis le statut de militaire de carrière, en parallèle de toutes ces mutations en Corse, à Toulon, Brest, Etel et Toulon de nouveau, composant avec les inquiétudes rémanentes pour la continuité de mon aménagement. Je suis fier du chemin parcouru, il m’offre la carrière et le premier rang mondial de ma catégorie sportive. C’était une vie de bicéphale, où l’abnégation et la volonté règnent, où toute une famille est impliquée dans cette réussite. Une famille en or, une carrière aboutie, un premier rang mondial à exploiter, les questions se posent depuis déjà plusieurs mois ou années, des réponses arrivent, des choix vont suivre. Cela passe incontestablement par une baisse de performance, une irrégularité et un comportement indécis. Le haut niveau est une dame qu’il faut aimer fidèlement et passionnément, sans quoi, elle se fâche et vous prenez tout dans la gueule… (dialogue entre mecs… !). 

Depuis les championnats du Monde FITA en octobre dernier, je change de posture, d’arc, d’allonge. Je veux un arc qui chante plus, qui soit plus long et plus lourd. J’ai besoin de lui mettre de la force, dans une ligne me traversant et de faire sortir les pectoraux. Les perfs pures oscillent entre 718 à l’entraînement et 693 en compétition ventée. Derrière ces variations se cachent bien des secrets de réglages et d’essais que j’optimise au fil des compétitions. Cette évolution est lente, car je ne veux pas tout foutre en l’air, là n’est pas le but, il ne s’agit pas d’un pétage de plomb mais d’une stratégie sportive en lien avec ma vie. Le mental change, le reste doit suivre. L’arizona cup était une bonne occasion de situer mon évolution avant de lancer la saison qui “marque des points”. Mon point fort est la finesse du réglage et de mon ressenti. Dans ma démarche, il est un ennemi que je dois laisser de côté pour faire sauter la bride. Cette compétition était une opportunité de test grandeur nature.

 


Le tir, le matos, pour les espions et les accrocs…


 

697 points, 20 km/h de vent latéral par rafales et changeant de direction, et un grand beau soleil chauffant à 25°C au moins. Le nombre de X est un indicateur de précision, le tir est de bonne qualité. Les volées ventées me donnent des impacts au 9 qui restent proche de la gamelle.  Le vent dominant poussait à droite, et la majorité de mes impacts se trouvait gauche malgré un bon réglage viseur (29x). Ceci vient en complément de mon ressenti d’allonge courte, que je ne cesse d’augmenter depuis octobre. J’ai mis du poids sur l’arc avec les nouvelles masses Arc Système (que je développerai dans un article dédié sur la stabilisation dans mon labo), et c’est encore une info d’allonge qui est identifiée. En salle, je ne sentais pas encore beaucoup ce manque d’aisance, et les premiers tirs FITA de la saison ne m’alertaient pas encore du fait de la température fraîche. A 25 à 30°C, les sensations changent et j’ai pu trouver des repères cruciaux dans mes placements posturaux. Depuis octobre, je “bridais” mes épaules sous la contrainte d’un arc devenu trop court. Ma démarche est de trouver un tir plus en ligne, plus rapide, et plus précis. Les contacts sont renforcés pour une plus grande confiance, la visée devient secondaire, surtout lorsque les conditions se dégradent, mais doit pouvoir passer en mode sniper à la demande. Je tirais un arc de 40” d’entre-axes (PCE XL) monté en Spiral X 2.0, soit 26,5” d’allonge. C’était l’ancien PJ, qui tire l’épaule d’arc un peu fermée, la ligne contemplée, de la réserve sur le coude de décocheur et une main à plat qui écrase sa mâchoire. Je changeais de modèle pour un angle de corde plus aigu à 37” (PCE) monté lui aussi en 26,5” mais en Spiral X 2.5 (Paris 2013). L’entre-axes est plus court, la position de la butée de came se trouve plus loin dans la géométrie. La saison salle se pointe et j’essaie la config vice championne du Monde FITA à 18 mètres, et ça ne marche pas. Je change de cames, pour des Spiral X 3.0, et je change donc de famille de périmètre, impliquant d’autres dimensions de câblage. Je passais à 27” d’allonge, et je devais me faire à une position de butée de came bien plus en avance sur sa géométrie, puisque j’avais changé de famille… J’y suis resté toute la saison salle à travailler ma posture, placement d’épaules et de décocheur. Puis, je notais souvent que je me sentais court dans cet arc, mais seulement en compétition ! Alors je grattais, tour par tour, sur mes câbles pour gagner en allonge. J’ai passé des heures à tester, à tel point que je suis incapable de quantifier le temps passé sur mes arcs et sur mon tir durant les semaines de cet hiver. Je terminais sur une bonne précision sur les championnats du Monde et de France, et ma surprise fût totale en extérieur… Quelques heures suivant Vittel, je montais une lame pour les flèches FITA, et roule ma poule, on sort !!! Normalement, je dois enlever un peu d’allonge dehors, baisser la visette en cohérence avec la hauteur de chariot de viseur, et raboter le D-loop… Et là, rien ! Au contraire, c’était plutôt bien, pour un début. 

INSEP, une semaine de stage de préparation à la sélection FITA pour les coupes du Monde. Avant de gagner une coupe du Monde, il faut se sélectionner. Même s’il s’agit d’une étape et pas d’un objectif en soi, je garde toujours une attention toute particulière aux sélections pour ne pas tomber dans une banalité dangereuse. Dans cette semaine, j’ai pu ajuster mes réglages pour passer l’étape sélection.  Mon problème, c’est que je sens tout dans l’arc, un demi-tour de câble, un millimètre de D-loop, un huitième de tour de branche… Alors, si je mets un tour de câble pour ôter la sensation d’être étriqué dans l’arc, ça marche. Seulement voilà, un tour ne suffit pas, et à force d’en ajouter, je modifie la poussée de l’arc et le vol de flèche se dégrade fortement. C’était le cas à Compiègne pour la sélection, mais pire encore à Phoenix, avec des vols artistiques à faire peur !!! Du coup, en plus du changement de cames, de câbles, les flèches aussi y passent. 

 


Les qualifs.


 

Dans les conditions de compétition internationale, à l’étranger, avec une température estivale, du vent, de la concurrence, de l’envie, ce n’était pas comme à la maison. Je devais donc tout mettre en oeuvre pour me préparer et tenir compte de l’arc aussi. J’ai mis de l’allonge, puis retour à la normale cause vol de flèche inquiétant. Ensuite, modification du point de pression avec le tiller, une synchro et un ajustement du yoke, et agir sur le repose-flèche entre deux volées. Petit tour aussi du côté de l’équilibrage et de la balance de l’arc au passage, des infos à la pelle, et un score qui reste correct pour finir dans le top 8. Bref, j’ai fait ma cuisine pour trouver, et je suis resté dans la gamelle parce que j’ai tellement l’habitude de faire ce genre de chose à l’entraînement que je maîtrise l’équivalence viseur sur le bout des doigts. Le coach n’était pas toujours tranquille…

Le résultat est encourageant. Les 29x attestent de la bonne qualité de tir, un tir parfait est parfait, ce sont les flèches de routine qu’il faut prendre en compte. Avec de nombreux impacts proches mais qui ne prennent pas le cordon, le tir n’est pas en cause, le vol de flèche acrobatique est un motif de perte de précision. Je pouvais facilement me donner 705 points rien qu’avec cette correction.

 


Le mixte.


 

Sophie tire 684 et nous sommes classés troisièmes. Nous avons deux volées de chauffe, soit pour moi l’occasion de bouger le repose-flèche en latéral… Chose que je ne fais pas lorsque les flèches comptent, car le résultat en cible est trop chaotique. L’arc est logique, et le réglage cohérent pour améliorer cette sortie de flèche. Le vol de flèche s’améliorait donc. Je n’ai pas trouvé de bonnes sensations sur les matchs. Le tir par équipe demande beaucoup d’engagement, pas de fioritures, rapidité et précision. Je tirais donc à l’envie de les coller dedans pour gagner avec Sophie. Nous accédons à la finale avec de beaux résultats contre le Mexique (156 - 154 / 160 points) et le Salvador (152 - 149). La finale sera tirée le lendemain, après le tir “open team”.


Le tournoi “open team” et la finale mixte.


 

A Nîmes, Réo Wilde vient me trouver pour me demander confirmation de ma participation à l’Arizona Cup, en me proposant de composer l’équipe avec son frère Logan. Le choc, trop bon ! “Oui et re-oui”, j’étais très impatient de vivre cette expérience. Ce tournoi est ouvert aux compositions d’équipe de notre choix, le but est de se mélanger pour se fritter sans filet. Ambiance garantie, il y avait les rires, puis les mines concentrées le temps des deux minutes pour tenter de battre l’autre. Je me demandais bien comment j’allais réagir au coeur de cette famille Wilde, dans laquelle Dee, le père, avait accumulé les titres mondiaux à son époque. Logan, le petit frère de Reo, travaille chez Easton. Il n’est pas rare de le retrouver sur des finales en salle ou en extérieur. Enfin, on ne présente plus Reo… J’étais donc l’invité, à domicile, à ouvrir le bal de chaque volée pour ses deux frères. Deux volées d’échauffement matinal où je ne sentais toujours pas mon arc, où j’attendais ces premières flèches du matin pour savoir si le réglage de la veille était bon… Et bien, pas encore ça, mais ça tient. De toute façon, duel de coqs oblige, je ne voulais pas être le vilain petit canard de l’équipe !!!

Après un petit match de mise en route à 228 (un peu de vent quand même), l’équipe tournait bien. Il y avait ce temps d’adaptation où chacun se demande s’il faut parler à l’autre ou pas, comment décompter le temps, comment tourner et simplement comment être avec les autres… Avec eux, je ne faisais pas partie de l’équipe de France, mais de l’équipe Hoyt / Easton. C’est important pour eux et je conçois sincèrement le fonctionnement des archers pro américains. A chacune de mes flèches, j’entendais Reo me souffler “Let’s go Pj, good-strong-shot” avant de lui taper haut et fort dans la main en sortant du pas de tir, mais attention, seulement en cas de 10 ou X, car le 9 ne compte pas…

J’étais stressé sur mes premières flèches, je sentais leur regard posé sur moi, attendant le résultat, attendant un 10 et pas autre chose, comme si j’avais un jury derrière moi. Avec 236 et 233 dans le vent, une perf équivalente à Reo, je sors de cette expérience avec un regard différent. J’ai touché du doigt quelque chose que j’imaginais et que j’ai matérialisé, j’en ressors plus fort. C’est un sentiment profond que je ne peux pas mettre en mot, le plaisir était immense. Tirer dans la même équipe qu’un de mes plus grands rivaux, lui décompter le temps et l’encourager, c’était comme renverser une barrière de plus, en réduisant la distance qui se créée naturellement entre adversaires. Nous gagnons le tournoi libre avec la même intensité qui peut se ressentir dans un championnat, une expérience formidable, un souvenir inédit de ma carrière d’archer, ce moment était un partage sincère de la passion qui nous est commune.

La finale du mixte avec Sophie, contre la Colombie, était tirée dans la foulée des trois heures de tir d’équipe libre. A la mi-journée, le vent se renforce et il devenait difficile d’être précis. En mixte, les 80 secondes ne laissent que peu de marge pour étaler une flèche qui demande plus de temps. Je tirais en deuxième et je n’avais pas forcément la confiance pour tirer rapidement. Le score reste tout de même bon, mais je dois remettre la défaite à ma dernière flèche qui touche le 8. Il fallait 9 pour gagner, je n’avais pas beaucoup de temps, mais je sais le faire en temps normal et cette fois m’aura manqué. C’est une information importante dans ma démarche, Sophie a fait le job parfaitement, et c’était un réel plaisir de tirer avec elle, calme, souriante et performante. Nous perdons la finale au barrage alors que la Colombie ne nous laissait aucune chance avec X / X. Belle expérience par équipe sur cette compétition, entre Sophie et la famille Wilde, je suis aux anges. Le tir par équipe débloque la confiance et la réussite individuelle, j’en suis convaincu !


Dimanche, l’individuel.


La météo annonçait du beau temps pour le tir à l’arc, soleil, vent léger. Ce n’est pas ce que nous avons eu pour commencer cette journée d’éliminatoires, avec de fortes rafales à plus de 50 à l’heure, je vivais comme un retour à Belek pour les mondiaux. Hard, pour commencer cette saison, et je ressortais mon décocheur à pouce pour déclencher, le back tension était risqué. Les premières volées étaient des duels de 7 et de 8, voire moins de points. Je rentre en seizième de finale après mon échauffement qui se passait bien avec ce décocheur. Le vent s’est subitement calmé et je n’avais pas la bonne précision, à tourner autour du 10 sans l’accrocher. En plein match, je décidais de revenir vers le back tension, pour devenir plus précis, toujours aussi mal à l’aise dans mon bout de bois, pour finir avec un point de retard sur mon adversaire 137 à 138, sans une grande conviction. Dans de telles conditions climatiques, il n’était pas cohérent de s’obstiner à gagner alors que d’abord, je dois trouver comment tirer à l’image que je me suis faite. Belek était un championnat du Monde de fin de saison où le vent était très fort, la pertinence de mes choix à ce moment correspondaient à l’objectif de gagner coûte que coûte. Ici, alors que mon but est d’atteindre une technique de tir précise, gagner sans la maîtrise serait de la poudre aux yeux et une perte de temps.

 

C’était une compétition de préparation et j’avais en tête de gagner si mes réglages étaient fructueux, ou de tout mettre en oeuvre pour trouver comment améliorer ma configuration. C’est le deuxième cas qui se présentait, alors, dans le quart d’heure qui a suivi cette petite défaite sans conséquence autre que le gain de temps qu’elle m’accorde, je changeais mes cames pour gagner une demi pouce d’allonge. En effet, en toute lucidité, le sentiment qui revenait le plus souvent était celui d’être étriqué dans l’arc, je dois stopper le détail, et taper dans les extrêmes. Mon arc 1 est ainsi monté en SpiralX 3.5, et l’arc 2 monté en SpiralX 4.0 pour 28” d’allonge… J’ai commencé l’équipe de France avec 26”, je suis reconnu pour la finesse de mes réglages et de mes sensations, je viens de prendre 5 cm d’allonge. C’est un travail très long, très couteux, une véritable entreprise qui m’apprend énormément sur la personne, sur le matériel, sur la gestion d’un projet. Tout ce que je fais, je le note. Les bénéfices de cette démarche sont déjà mesurés, tant pour mon avenir de sportif que pour ce que je vais pouvoir apporter aux archers de ma discipline. Ces mésaventures ne sont pas une série d’échecs, et j’aime particulièrement Thomas Edison dans ces circonstances : “je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10000 solutions qui ne fonctionnent pas”… Et la lumière fût !

Départ samedi 19 pour Shanghai, et, ô que oui, je vais y arriver, tôt ou tard.

En avant, calme, et droit.

A bientôt !

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